Hypnothérapie, thérapie individuelle et atelier de groupe
Lundi - Vendredi 9h15 à 19h
Ils se décrivent, ou sont décrits par les autres, comme étant des écorchés vifs, compliqués à comprendre et excessifs, susceptibles, difficiles à vivre parfois, mais également très empathiques, attentionnés, curieux et passionnés.
La réalité de l’hypersensible est parfois difficile. Ces personnes se sentent souvent incomprises, décalées avec leur entourage et le monde, fatiguées par leur sensibilité qui les empêche parfois de profiter pleinement et simplement de leur expérience quotidienne.
Comme on le sait les émotions sont énergivores, et faire face à un trop-plein de sensations et d’ émotions peut donner l’impression de porter un fardeau plus qu’un atout.
Voici quelques mots utilisés par les hypersensibles pour définir leur monde intérieur :
vulnérabilité, créativité, confusion mentale, à fleur de peau, faire du regard des autres, perfectionniste, et motivé exacerbée, empathique, culpabilité, intuition, grande fatigue, irritabilité, idéaliste, épuisement, isolement, altruiste, mauvaise image de soi, manque de confiance en soi, cogitation parasite et incessante, voire en arborescence, susceptibilité, enthousiasme, sensation d’être différent, sens en alerte, l’arme aux yeux…
Il est important bien sûr d’identifier, de reconnaître cette hypersensibilité, de pouvoir la nommer c’est se donner aussi la possibilité d’en faire une alliée dans sa vie.
Alors si ces mots vous disent quelque chose, et que déjà vous avez l’impression de vous reconnaître, peut-être êtes-vous hypersensible ?
Voici une citation pour vous : » Ce qui érafle les autres me déchire ». Gustave Flaubert
Nous sommes par définition tous sensibles, et nous appréhendons d’ailleurs notre monde à travers cette sensibilité et nos sens. Bien que notre éducation et notre culture nous aient fortement influencés, nous vivons notre sensibilité d’une manière personnelle, nous autorisant ou pas à exprimer nos sensations et nos émotions. Selon les familles effectivement cela était plus ou moins valorisé et accepté.
Aujourd’hui l’intelligence émotionnelle (Quotien émotionnel) d’après le modèle de Daniel Goleman, met en valeur les émotions pour en faire une force, une acuité, pour développer notre capacité d’adaptation, et d’autres formes d’intelligences plus fines et variables selon les individus, plus respectueuse de leur singularité et talent intrinsèque.
Cette forme d’intelligence va donc bien au-delà d’un simple QI (Quotien intellectuel) c’est à dire d’un modèle du XXIè siecle basé sur les capacités cognitives et intellectuelles traditionnelles.
À partir des travaux de Daniel Goleman mais également de Martin seligman, père de la psychologie positive, nous pouvons observer une meilleure connaissance et accueil de nos émotions, et ainsi une meilleure appréhension du monde des hypersensibles.
L’hypersensibilité concerne soit la perception par les sens, la perception par les émotions, ou les deux.
Içi la personne va être gênée par des bruits discrets mais réguliers, ou bien sera encore plus sensible aux températures, au contact d’un vêtement sur la peau, l’odeur d’un parfum. On parlera alors d’hyperesthésie, c’est-à-dire le fait que la perception soit exacerbée.
Une perception auditive plus élevée:
selon les bruits cela peut gêner la personne hypersensible ou au contraire lui attribuer une force. La personne ne sera plus sensible au bruit de la nature, comme le chant des oiseaux et le bruit dans les feuilles des arbres ou encore le clapotis de l’eau. Ceci contribuant à améliorer peut-être une forme de détente et de contemplation. Cette perception auditive élevée sera un atout, notamment si la personne évolue par exemple dans le monde de la musique. À contrario la personne sensible pourra focaliser et s’énerver d’un tic-tac d’une horloge, de la mastication d’une personne à sa table, du bruit des chuchotements dans un open space ou autre.
Il est conseillé à la personne de s’isoler des bruits régulièrement, avec notamment dans le milieu du travail la possibilité de mettre un casque sur les oreilles. Cela lui évitant de saturer.
Une perception olfactive plus élevée:
cela peut contribuer augmenter les capacités de ce que l’on appelle, être « un nez », si recherché dans le milieu cosmétique. Pour autant cela peut devenir à nouveau un handicap si cela nous empêche d’aller au restaurant, de franchir les portes d’un hôpital ou d’utiliser certains transports en commun…
Le recours à des huiles essentielles dans mouchoir, peut-être une solution pour les lieux publics.
Une perception visuelle plus fine:
en règle générale la personne à cette sensibilité pour la lumière et les détails visuels environnants. Cela peut être très agréable dans le milieu artistique, pour découvrir les œuvres dans un musée ou une exposition, mais cela peut être très désagréable pour la personne qui peut aussi évoluer dans un monde moins attractif, où elle va repérer la moindre saleté, une assiette mal lavée, un insecte écrasé sur le sol ou tout autre détail amenant chez elle un profond dégoût.
Pour apaiser son champ visuel, rendre son environnement plus sobre, moins envahi d’objets, faire le tri dans les objets accumulés, comme les vêtements et les chaussures, ou encore éviter de faire ses courses dans les grandes surfaces où il y règne une forte agitation, sera également conseillé.
Une perception gustative découplée:
cette perception intensifie la sensibilité de percevoir comme très agréable ou très désagréable certains aliments. Cette capacité contrain d’avantage les personnes qu’elle ne les ouvre à leur expérience gustative. On les qualifiera souvent de fines bouches, pas facile à satisfaire à table. En effet elles peuvent être rebutées par certains mélanges, couleurs,textures, odeurs, rendant difficile le partage d’un moment convivial autour de la table.
– Être au clair avec ce qui nous convient et le communiquer.
il s’agit de l’exemple classique d’un enfant qui ne supporte pas par exemple, certaines matières irritantes pour lui et sur lesquelles il va focaliser. Mais la personne peut également focaliser sur les contacts avec certaines températures.
– Connaître et respecter les matières qui ne nous conviennent pas.
Comme première synthèse, il apparaît que plus la personne se connaît dans son hypersensibilité, l’accueille et en parle, plus il sera facile pour elle d’être en relation avec les autres et acceptée des autres.
Certaines disciplines autour du développement personnel, vont permettre à la personne hypersensible de se reconnecter à son corps et ses sensations pour mieux les accueillir et les apaiser.
Les disciplines comme le yoga, la méditation et la respiration profonde permettent ainsi de se sentir mieux avec soi-même et son environnement. Il sera à ce niveau plus facile de s’accepter telle que l’on est, de se sentir moins agressé, et de transformer l’hypersensibilité en talent.
Prochain article sur l’hypersensibilité : « Aimer sa sensibilité »
Atelier de pratique : « Apaisez vos émotions et vos pensées, gagner en sérénité »
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